Un catastrophisme environnemental
Beatriz Fagundes
04/05/2015 à 19:08, Lundi | Mis à jour le 22/09 à 16:07
Voilà le piège dans lequel peut tomber n’importe qui à n’importe quel moment. Je fais partie de la géné- ration qui a suivi celle des protagonistes des premiers mouvements écologiques sur la planète. Sur Radio Pampa AM 970kHz, j’ai eu le plaisir d’interviewer José Lutzenberger (1926-2002), Flávio Lewgoy, Zilda Zimmermann, Sebastião Pinheiro, Caio Lustosa, Magda Renner et d’autres qui dès 1980 ont eu la sensibilité et la sagesse de percevoir l’action prédatrice de l’être humain dans sa relation avec toutes les formes de vie sur la Terre. Aujourd’hui, après plus de trois décennies, il est impossible de trouver quelqu’un qui ne reconnaisse pas la nécessité d’un changement radical de comportement de notre civilisation en vue d’une relation harmonieuse avec le globe terrestre.
Du fait d’un mode de vie où la consommation est une obsession, les prévisions ont atteint des niveaux alarmants, avec des scénarios d’un avenir ténébreux pour l’Humanité. Certaines hypothèses ont même annoncé la mort de milliards de personnes déjà à la fin du siècle. Nous serions en train de vivre des jours sombres, sans perspectives pour les nouvelles générations.
J’avoue que j’ai été absolument satisfaite de l’interview accordée par le scientifique britannique James Lovelock à la chaîne d’informations MSNBC. Il a été le premier à prévoir que le réchauffement global réduirait l’Humanité à une poignée de réfugiés dans l’Arctique. Au cours de l’interview, il a admis avoir exagéré dans le catastrophisme. Créateur de l’hypothèse Gaïa, gourou du mouvement environnementaliste et l’un des penseurs les plus influents pour les questions d’environnement, Lovelock est certainement, à 92 ans, l’un des noms les plus apocalyptiques en ce qui concerne les effets des changements climatiques. Il a reconnu avoir été « alarmiste » dans ses prévisions. « J’ai extrapolé, je suis allé trop loin », a affirmé le scientifique, pour qui le climat fait ses trucs habituels. « Il n’y a rien qui se passe vraiment déjà. Nous devrions être à mi-chemin en direction d’un monde en état de “ bouillonnement” aujourd’hui. »
Des semeurs d’une nouvelle vision
En 2013, James Lovelock doit lancer une autre œuvre, qui constituera une trilogie avec les livres La revanche de Gaïa (sur la façon dont la planète est devenue hostile aux êtres humains et la manière dont nous pourrions survivre) et The vanishing face of Gaia: A final warning. Dans ce nouvel ouvrage, l’auteur discutera les manières qu’a l’Humanité d’aider à ré- guler la planète. Dans la même interview, Lovelock a signalé deux autres exemples de penseurs alarmistes dans leurs prévisions : Al Gore, avec son documentaire Une vérité qui dérange, et Tim Flannery, auteur du livre Les faiseurs de pluie.
Il est certain que nous ne nous acheminons pas dans une direction de plénitude, de paix et d’abondance, rêve de tous les hommes de Bonne Volonté. Cependant, au nom de notre Foi inébranlable dans le Créateur, il est impossible de croire que Son projet pour l’Humanité soit autre que celui de vivre au cours des prochains siècles, sur la planète Terre, en avançant sur le sentier de l’évolution spirituelle pour laquelle nous avons été créés !
Pour chaque enfant qui naît, nous devons croire avec une absolue conviction que l’avenir de l’Humanité est garanti au nom de l’Amour! Même sachant que nous pourrons expérimenter des moments tourmentés où notre Foi sera mise à l’épreuve. Aussi humble soit notre activité, nous pouvons à travers elle assumer volontairement la fonction de semeurs d’une nouvelle vision de la relation de l’être humain avec les autres formes de vie de notre planète bleue. Le changement viendra, et avec lui de nouveaux paradigmes forgeront l’avenir ! J’y crois ! Au nom de mes deux petits-fils, Gabriel et Arthur ! L’Humanité a été créée pour la gloire et l’adoration du Père Éternel !