Former des hommes de bien

De la rédaction

03/11/2015 à 22:15, Mardi | Mis à jour le 22/09 à 16:07

Pour Eliana Lannes de Oliveira, femme au foyer, parler de la Légion de la Bonne Volonté lui rappelle toujours de bons souvenirs et provoque chez elle un sentiment de gratitude. Et c’est avec émotion qu’elle et ses enfants Igor Lannes Gregório, Beatriz Lannes Santos et les jumeaux Áliton Lannes de Oliveira et Aguilar Alves Celestino Jr. ont reçu l’équipe de la BONNE VOLONTÉ.

Lucian Fagundes

Photo de famille — De gauche à droite, Igor, Aguilar, Áliton, la mère Eliana et Beatriz. Toute la famille a trouvé dans la LBV le soutien nécessaire pour vivre une pleine citoyenneté.

Les deux enfants plus âgés, Áliton et Aguilar, de 21 ans, ont de bons souvenirs de l’époque où ils participaient aux activités mises en œuvre au Centre Éducationnel de la LBV à la ville de Rio de Janeiro, entre lesquelles la Chorale Œcuménique d’Enfants Bonne Volonté. Élèves de la première classe à conclure l’enseignement élémentaire dans cette école, ils ont eu l’opportunité de chanter pendant une visite du dirigeant de l’Institution sur les lieux. « Nous avons chanté pour notre Frère Paiva la chanson Amis pour toujours [Amigos para sempre, composition brésilienne très connue] ; c’est un jour que je n’oublierai jamais. Il a été ému, et nous aussi, parce qu’il a vu que nous étions bien soignés et heureux là-bas », se souvient Aguilar, qui est actuellement soldat de la Force Aérienne Brésilienne.

La manifestation d’affection du président de la LBV a marqué les cœurs de ces petits garçons et demeure dans leur souvenir d’hommes adultes. « C’est notre deuxième père, il était toujours soucieux de notre avenir, de savoir si nous étions préparés pour être des hommes de bien et avoir une excellente formation », a ajouté Áliton, qui travaille au service de gestion du personnel dans une institution financière de Rio de Janeiro.

Lucian Fagundes

Aguilar actuellement est soldat de la Force Aérienne Brésilienne. 

Des innombrables parties de football qu’ils ont disputé sur le terrain multisports de l’ensemble éducationnel et de l’agréable période d’apprentissage, restent une certitude pour les jumeaux : l’éducation d’excellence. « L’école de la LBV nous a appris à avoir du discernement dans la vie, le respect des professeurs, de nos camarades, l’importance de l’union et de remercier Dieu pour tout. Nous avions des professeurs très qualifiés, qui nous préparaient avec sérieux », se rappelle Aguilar.

Eliana a inscrit les jumeaux à l’école de la LBV juste après son inauguration, en 1996. Selon elle, la demande de places était grande, à cause de l’infrastructure, de l’organisation et de l’opportunité pour les parents de laisser les enfants toute la journée dans l’établissement. « Je suis très heureuse de faire partie des 16 ans d’histoire du Centre Éducationnel. »

Elle s’émotionne aussi quand elle parle des moments difficiles et comment la famille a réussi à les surmonter. « J’avais beaucoup besoin de l’école, parce qu’à l’époque ma mère est tombée malade et j’ai dû m’occuper d’elle. Il y a eu une période où j’ai été au chômage, ça a été une bataille, mais comme ils restaient là toute la journée, ils rentraient à la maison propres, nourris... Je ne me souciait pas du dentiste, parce qu’il y en avait un à l’école ; pour un mal de ventre ou autre chose, ils pouvaient passer par le médecin de l’école, et les professeurs me disaient tout ce qui avait été fait. Ça a été un soulagement. »

Avec le temps, Igor et Beatriz ont aussi été inscrits au centre d’enseignement de la LBV. À ce moment-là, Eliana savait ce que représentait l’Institution pour sa famille : « C’est la deuxième maison de nos enfants. Tout le personnel a de la tendresse pour les enfants, c’est une sécurité pour nous ».

Collaborez pour étendre ce travail. Faites votre don en ligne, par le site www.legionofgoodwill.org. Pour d’autres informations écrivez à : francais@boavontade.com.