Nations Unies : la LBV participe de la Commission sur les droits de la femme dans l’Agenda 2030

De la rédaction

14/03/2016 à 16:35, Lundi | Mis à jour le 22/09 à 16:57

Sur le thème « L’autonomisation des femmes et son lien avec le développement durable », la 60e session de la Commission de la condition de la femme (CSW60) réunit, au siège de l’ONU à New York, des délégations internationales, des institutions des Nations Unies et des organisations de la société civile pour débattre ce sujet tellement important, entre le 14 et le 24 mars 2016.


Sur ce sujet, l’ambassadeur Antonio Patriota, dans une interview exclusive accordée au magazine BONNE VOLONTÉ, souligne l’importance des femmes dans la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 : « L’Agenda 2030 est basé sur la compréhension que l’on ne pourra pas parvenir à un développement durable si la moitié de l’humanité ne peut pas bénéficier des droits de l’homme dans toute leur plénitude. » Toujours selon le représentant du Brésil, cet engagement contribuera à l’autonomisation des femmes et donc à promouvoir la Paix et l’amélioration de la qualité de vie de toute la population planétaire. 

La Légion de la Bonne Volonté (LBV), qui participe annuellement de l’évènement, a partagé ses bonnes pratiques, en soutenant que la priorité à l’éducation et à la rééducation devient la stratégie la plus efficace pour aider les femmes et les filles dans une situation de pauvreté. Pour cette édition, l’Institution a présenté ses propositions socio-éducatives par l’intermédiaire du magazine BONNE VOLONTÉ Femme (édité en anglais, espagnol, français et portugais).

Revue BONNE VOLONTÉ Femme  La Légion de la Bonne Volonté présente ses bonnes pratiques sociales aux participantes de l’événement par une publication spéciale disponible en portugais et dans les trois langues officielles des Nations Unies : anglais, espagnol et français.

La publication met en évidence l’analyse fraternelle du président de la LBV, le journaliste, homme de la radio et écrivain José de Paiva Netto, qui défend dans l’article « Charité et stratégie » : « La Charité n’est pas un sentiment pour les sots. C’est une stratégie de Dieu qui établit dans les cœurs les conditions idéales pour travailler, gouverner, entreprendre, administrer, prêcher, exercer la Science, élaborer la Philosophie et vivre la Religion avec un esprit de Générosité. (...) La Charité alliée à la Justice est le combustible des transformations profondes. Son action est subtile mais efficace. »

LA COMMISSION

La première année de l’ONU, en 1946, le Conseil économique et social (ECOSOC) a établi une Commission de la condition de la femme (CSW, en anglais), comme le principal organisme de décision politique qui se dédie à l’égalité des genres et au développement des femmes. L’une de ses premières réalisations a été d’assurer la neutralité en matière de genre dans le projet de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Par l’intermédiaire de tables rondes et de conférences, CSW établit des objectifs globaux et formule des politiques de valorisation de la femme.

Réaffirmant la Déclaration et le Programme d’action de Beijing (Chine) en 1995, et en ratifiant la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, en 1979, la Commission a convoqué les gouvernements, le système ONU, les institutions internationales et régionales, les organisations non-gouvernementales, la société civile, le secteur privé, à ce compromis coopératif.