La LBV contribue au débat sur la crise migratoire à l’ONU
De la rédaction
20/02/2016 à 14:20, Samedi | Mis à jour le 22/09 à 17:04
Le 11 février la Légion de la Bonne Volonté (LBV) a co-organisé un panel thématique sur « Éducation pour l’inclusion durable des populations déplacées » avec NGO Committee on Education, dans le cadre du programme officiel de la cinquante-quatrième session de la Commission du développement social. La Commission a réuni des organisations de tous les continents au siège de l’ONU à New York, du 3 au 12 février pour repenser le développement social dans le monde contemporain.
Le panel était composé de représentants de quatre continents et visait à coopérer avec des pays et des organisations qui s’occupent de grands déplacements de population dans d’autres parties du monde. La LBV a représenté l’Amérique latine en apportant des suggestions novatrices d’initiatives de la société civile qui peuvent être reproduites et utilisées par les différents pays membres de l’ONU pour résoudre un problème mondial qui s’est accru au cours des dernières décennies.
Selon un rapport de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, plus de 60 millions de personnes sont actuellement déplacées de leurs pays d’origine en raison de crises telles que les guerres, conflits, persécutions et les catastrophes naturelles. Un chiffre record qui dépasse même ceux de la période de la Seconde Guerre mondiale.
La Légion de la Bonne Volonté a été très bien accueillie quand elle a présenté les aspects pratiques de sa proposition pédagogique et de son travail social et humanitaire au Brésil et dans six autres pays. L’originalité de l’approche de la LBV, une éducation basée sur la Spiritualité Œcuménique*, a été reconnue par les participants. À cette occasion, ils ont pu comprendre l’importance de la présence des valeurs spirituelles dans toutes les stratégies de soutien à l’être humain, d’inclusion sociale et d’éducation pour que l’on ait une formation complète des individus.
Le panel incluait la participation de John Solecki (modérateur), conseiller politique principal au Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) ; Connor Breza, représentant bénévole de l’International Rescue Committee ; Izabela August, docteur en sociologie, chercheur et analyste de l’interculturalité, la migration et l’éducation intergénérationnelle ; Richard Close, directeur général de Chrysalis, Campaign, Inc. ; Danilo Parmegiani, représentant de la Légion de la Bonne Volonté auprès des Nations Unies ; Reggie Bennett, professeur de musique de la REACH Academy à West Harrison, New York ; et Jean Trudel, co-fondateur de Peace Day 365 et représentant du Wittenberg Center for Alternative Resources.
La Commission
Selon la directrice de la Division des politiques sociales et du développement (DPSD) du Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies (ONU-DAES), Daniela Bas, « la Commission fournit une occasion idéale pour mettre l’accent sur le rôle du développement social comme un élément clé du développement durable et identifier des moyens efficaces de mettre les personnes au cœur du Programme de développement durable à l’horizon 2030 ».
Le Programme de développement durable à l’horizon 2030 est composé de 17 objectifs, les ODD (objectifs de développement durable). « Les travaux de la Commission affectent la vie de 1,2 milliard de jeunes, plus de 900 millions de personnes âgées et d’1 milliard de personnes handicapées à travers le monde, parmi beaucoup d’autres. Son travail est crucial pour garantir que dans les ODD personne ne soit laissé de côté », a affirmé le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon.
On peut souligner que depuis plus de 20 ans, la LBV a travaillé en partenariat avec les Nations Unies. En 1994, elle a rejoint le Département de l’information, et en 1999, elle a été la première organisation de la société civile brésilienne à obtenir le statut consultatif général (plus haut niveau) au sein du Conseil économique et social (ECOSOC).
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*Spiritualité Œcuménique — Cet étendard de la Légion de la Bonne Volonté est présent dans toutes ses actions socioéducatives, car elle est perçue comme « le berceau des valeurs les plus généreuses qui naissent de l’Âme, la demeure des émotions et du raisonnement éclairé par l’intuition, l’environnement qui englobe tout ce qui transcende le domaine trivial de la matière et vient de la sensibilité humaine sublimée, comme la Vérité, la Justice, la Miséricorde, l’Éthique, l’Honnêteté, la Générosité, l’Amour Fraternel ». Extrait du livre Il est Urgent de Rééduquer !, sur lequel est fondé la ligne éducative de la LBV, écrit par l'éducateur Paiva Netto, auteur de nombreux best-sellers.