Préserver les langues parlées sur la planète

On calcule que près de 7.000 langues parlées dans le monde, près de la moitié est menacée de disparition.

Jéssica Botelho

16/02/2016 à 17:38, Mardi | Mis à jour le 22/09 à 16:07

Le 21 février est officiellement célébré par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) comme étant la Journée internationale de la langue maternelle. L’objectif étant de contribuer à la préservation de la diversité culturelle et à la protection du patrimoine immatériel de l’Humanité, la date a été proclamée le 17 novembre 1999 et reconnue formellement par l’Assemblée Générale des Nations Unies, lors de la 30ème session de la Conférence Générale de l’UNESCO.

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La langue maternelle est la première que nous apprenons ; celle que nous écoutons et développons dans le milieu dans lequel nous naissons, que ce soit dans un pays ou dans une région spécifique.

Les linguistes et autres scientistes sociaux soulignent la fonction précieuse des langues maternelles pour le développement des capacités de communication, d’élaboration de concepts et, surtout, le rôle de premier facteur d’identité culturelle. La langue est directement liée à la culture d’un peuple. Encore que ce soit une composante essentielle du patrimoine vivant de l’humanité, définition donnée par l’Organisation culturelle et éducative de l’ONU, plus de la moitié des près de 7.000 langues existant sont menacées d’extinction.

Le rôle d’internet

Si d’autant accusent l’hégémonie de l’anglais sur l’internet, l’UNESCO défend précisément que le monde virtuel peut être un outil très utile pour la survie de ces langues. Cela se fait par la mise à disposition d’informations sur les langues, leur histoire et leur vitalité.

En tant que partie de ce courant, le Portail Bonne Volonté insiste à mettre à disposition son contenu de Citoyenneté Solidaire et d’Œcuménisme sans restrictions en plusieurs langues, en considérant les plus différentes cultures et valorisant leurs gens. Sans blesser ou ignorer ce que chaque peuple vit déjà, le Portail de la Spiritualité Œcuménique* prend le soin d’ajouter à chacun ses expériences et valeurs, en communiquant le Bien à toutes les nations.

Depuis ses origines, sur l’initiative du regretté fondateur de la Légion de la Bonne Volonté (LBV), Alziro Zarur, et, postérieurement, par le suivi permanent de l’actuel président de l’Institution, José de Paiva Netto, la LBV est également identifiée aux idéaux de la langue construite la plus parlée dans le monde : l’Espéranto. Ludwik Lejzer Zamenhof, en la créant, affirmait qu’elle devait être la deuxième langue de chaque peuple, et non le substitut de leur langue mère.

Pour la LBV, valoriser le contenu qui se parle dans les plus différentes langues est ce qui fait la différence pour la construction d’une Humanité plus heureuse.

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* Spiritualité Œcuménique — Cet étendard de la Légion de la Bonne Volonté est présent dans toutes ses actions socioéducatives, car elle est perçue comme « le berceau des valeurs les plus généreuses qui naissent de l’Âme, la demeure des émotions et du raisonnement éclairé par l’intuition, l’environnement qui englobe tout ce qui transcende le domaine trivial de la matière et vient de la sensibilité humaine sublimée, comme la Vérité, la Justice, la Miséricorde, l’Éthique, l’Honnêteté, la Générosité, l’Amour Fraternel ». Extrait du livre Il est Urgent de Rééduquer !, sur lequel est fondé la ligne éducative de la LBV, écrit par l'éducateur Paiva Netto, auteur de nombreux best-sellers.