Cinq recommandations pour la prévention du diabète

De la rédaction

13/05/2015 à 19:57, Mercredi | Mis à jour le 22/09 à 16:07

Le diabète affecte 284 millions de personnes dans le monde entier. Jusqu’en 2030, ce nombre devra atteindre 439 millions, d’après la prévision annoncée en novembre par la Fédération Internationale du Diabète (FID), liée à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

En réponse à la demande croissante d’informations sur la maladie, en 1991, la FID a institué la Journée Mondiale du Diabète, célébrée annuellement le 14 novembre. Cependant, affirme l’endocrinologiste Walter Minicucci, vice-président de la Société Brésilienne du Diabète (SDB) personne ne la fête : « Cette date a été créée pour attirer l’attention sur ce grave problème. Si nous ne faisons rien, il n’y aura pas assez de médecins pour soigner tout le monde, et nous n’aurons pas de devis de santé qui puisse faire face au problème ». Le « ne rien faire » fait référence au comportement et aux habitudes alimentaires modernes qui représentent la principale cause du diabète du type 2.

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Considérée la plus grande initiative mondiale en ce qui concerne le diabète, la date a été choisie pour rendre hommage à la naissance du scientifique canadien Frederick Banting qui, en partenariat avec Charles Best, fut le responsable de la découverte de l’insuline, en octobre 1921. Deux ans plus tard, Banting recevait le Prix Nobel de Médecine pour ce fait, et pour l’application de l’insuline au traitement des diabétiques.

La maladie surgit en conséquence de problèmes avec la production et la fourniture d’insuline dans l’organisme ; elle est caractérisée par des niveaux élevés de glycose dans le sang, provoqués par l’incapacité du pancréas à produire l’insuline, qui est essentielle au bon fonctionnement de notre corps et lui permet d’utiliser le sucre comme principale source d’énergie.

À l’origine, la maladie est classée en deux groupes : type 1 et type 2. Entre 5% et 10% des cas de diabètes sont du type 1, qui commence, le plus fréquemment, pendant l’enfance. Ces individus sont appelés de dépendants d’insuline. Alors que le type 2 est la forme la plus commune de la maladie, représentant près de 90% des cas. La maladie débute, en général, chez des personnes déjà adultes, mais pas nécessairement, obèses ou avec une forte influence héréditaire.

Pour les spécialistes, le diabète est la grande épidémie de l’actualité : le nombre de malades ne cesse de croître non seulement en incidence, mais aussi en prévalence et en décès. À ce niveau, la maladie affecte le propre développement économique, car le traitement est habituellement cher. Pour les États-Unis, exemple signalé par l’équipe du Centre de Prévention et de Contrôles de Maladies (CDC), les soins avec le problème en 2007 « ont couté plus de US$ 174 milliards, et doivent représenter une charge financière chaque fois plus élevée dans les années subséquentes. »

Et, d’après des études divulguées par le CDC des États-Unis, près d’un tiers des adultes pourra développer le diabète jusqu’en 2050 s’ils continuent d’être sédentaires et à augmenter de poids.

À chaque année, les personnes qui découvrent qu’elles sont porteuses du diabète accusent communément la hâte et le manque de temps, outre l’influence des nouvelles technologies, de leur mauvaise alimentation et de leur sédentarisme. « C’est un ensemble de facteurs qui devrait rendre notre vie plus productive et finit par compromettre la productivité en fonction d’une incidence plus élevée de maladies, de chute de la résistance physique, d’obésité, de stress, d’anxiété », nous dit la technicienne d’infirmerie de l’Hôpital Régional de São Paulo, Denise Turre Limeira. Rompre ce cercle vicieux devient un véritable défi.

Changer de style de vie

Outre les bénéfices déjà connus, tels que la prévention de maladies cardiaques, la prévention de l’ostéoporose, la réduction du cholestérol, la réduction de l’hypertension, le combat à l’obésité, et tant d’autres, l’exercice physique a un effet encore plus important : l’individu capable d’incorporer les activités physiques à ses habitudes de façon définitive, découvre une nouvelle formule de vie.

L’alimentation saine jointe à la pratique d’exercices physiques est essentielle pour avoir une vie meilleure. Voyez ci-après, 5 recommandations importantes, indiquées par la Société Brésilienne du Diabète :

Et, n’oubliez pas : si vous mangez un dessert régime ou light, ne prenez qu’une seule portion. Manger le double peut signifier la même chose que manger des bonbons super caloriques.

Traduction : Bernard de Masredon.
Révision : Ana Paula de Oliveira.