« J’ai échangé la cigarette pour une bicyclette », affirme un ex-fumeur
Karine Salles
30/05/2016 à 10:21, Lundi | Mis à jour le 22/09 à 16:07
Pendant 26 ans, le brésilien Cláudio Gonçalves Moreira – spécialiste de la sécurité au travail à la ville de Campo Grande – avait la cigarette comme meilleur compagnon. La dépendance a commencé dans sa jeunesse. Aujourd’hui, à 51 ans, il commémore 7 ans sans cigarette et démontre qu’il est possible d’abandonner la dépendance même après tant d’années de consommation. Et il a trouvé dans le sport le secret de sa victoire.
À 18 ans, influencé par ses amis et les publicités, Claudio a commencé à fumer : « C’était une démonstration d’affirmation vis-à-vis des autres collègues », dit-il au Portail Bonne Volonté. « On ressentait un sentiment momentané de bien-être, créé par la nicotine dans le cerveau, et les médias vendaient l’image du fumeur comme un chouette gars. À notre époque, c’était fondamental ; j’avais un statut ».
DE LA DÉPENDANCE À LA VICTOIRE
Marié à une infirmière et père de deux enfants, Claudio se souvient que sa famille ne l’a jamais cru lorsqu’il disait qu’il arrêterait de fumer. Mais cette situation a heureusement changé en 2009, lorsqu’il a cherché une aide spécialisée et a connu les dangers du tabagisme passif. « J’étais un fumeur très mal informé. Ma psychologue m’a dit qu’il fallait que j’échange la cigarette par quelque chose de bon. Car, en fait, c’était pour moi une source de plaisir ». Et la recherche de cette satisfaction dans autre chose a été trouvée : « J’ai échangé la cigarette par la bicyclette ». Lorsque Claudio avait envie de fumer, il réservait quelques minutes pour sortir pédaler.
Pour cela, il a pu compter sur l’appui indispensable des amis et de la famille, et il a persisté jusqu’à atteindre son objectif. Aujourd’hui, il affirme avoir une autre vie, et énumère les bénéfices de l'arrêt du tabac : « Dieu merci, la respiration s’est beaucoup améliorée. Le sommeil est beaucoup plus tranquille, je suis moins fatigué et anxieux. Certains auront plus de difficultés, d’autres moins, mais le plus important c’est de vouloir, et plus important encore, avoir beaucoup de force de volonté ».
FUMER EST DANGEREUX POUR L’ESPRIT ET LE CORPS
La cigarette nuit principalement à l’Âme, car nous, les êtres humains, « nous sommes maintenant corps, mais à l’origine nous sommes Esprit », comme l’enseigne le président-prédicateur de la Religion de Dieu, du Christ et de l’Esprit Saint, José de Paiva Netto. Cette habitude nocive se répercute dans notre trajectoire éternelle, parce que nos choix du présent génèrent non seulement des résultats immédiats, mais de considérables effets dans le futur, qui comprend, également l’existence après la « mort », vu que nous savons que la mort n’est pas la fin.
Considéré comme une épidémie mondiale, le tabac tue près de 6 millions de personnes chaque année. Parmi celles-ci, plus de 600 000 des non-fumeurs involontairement exposés à la fumée. Sans stratégies efficaces pour le combat au tabagisme, l’épidémie va tuer plus de 8 millions de personnes par an jusqu’en 2030, d’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Le cancer de poumon ou de la bouche et l’emphysème pulmonaire sont les principales causes de décès provoquées par l’usage du tabac.
Des études prouvent que la consommation de tabac est la première cause de mortalité évitable. En outre, contrairement à la impression qui la cigarette entraîne de soulagement, les fumeurs ont un risque 70% plus élevé d'anxiété et de dépression par rapport aux non-fumeurs, mais arrêter de fumer peut inverser les dommages, d’après une étude récente de University College London et de British Heart Foundation (BHF — Fondation britannique du cœur).
Inspirez-vous de l’histoire de Claudio et aidez d’autres personnes à l’arrêt du tabac. Il n’est jamais tard pour commencer à vivre de façon saine. N’ayez aucun doute : Vivre c’est mieux !