Somnambulisme : comment traiter ce trouble du sommeil ?

05/12/2016 à 9:16, Lundi | Mis à jour le 15/02 à 11:09

Le somnambulisme peut être caractérisé comme un trouble qui mélange l’état de sommeil avec la réalité et se manifeste pendant les phases de sommeil profond. Les somnambules généralement vont agir et accomplir des actes complexes et des éléments propres au sommeil, pouvant prononcer des phrases sans aucun sens pendant qu’ils dorment.

« La personne peut se lever et s’asseoir sur le lit, avec les yeux écarquillés. Elle peut même se lever, marcher et conduire, et se réveiller soudainement dans un autre endroit totalement différent, se sentant un peu désorienté », nous dit le neurologiste brésilien Ademir Baptista Silva.


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D’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 40% de la population de la planète souffre de certains troubles du sommeil.

QUI PEUT L’AVOIR ?

C’est un trouble commun du sommeil. On estime que près de 15% de la population mondiale souffre de somnambulisme. Il est plus fréquente chez l'enfant que chez l'adulte, principalement entre 3 et 7 ans.

Les spécialistes signalent également les antécédents familiaux qui sont souvent constatés chez les patients somnambules.

LE TRAITEMENT

Le somnambulisme en soi n’est pas grave, mais ce que fait la personne peut l’être. « On doit faire très attention, rendre le local moins hostile, verrouiller les portes et installer une sonnette, retirer les objets en verre et pointus. Dans ces cas-là, le mieux est de réveiller la personne », affirme le docteur.

Outre l’usage de médicaments contrôlés, il existe d’autres alternatives pour soigner le trouble. L’hypnose, par exemple, est déjà utilisée dans certains cas. Un facteur préventif est maintenir une routine salutaire du sommeil, réservant une quantité raisonnable d’heures dormies, conservant l’illumination adéquate et sans appareils externes branchés.

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« L’idéal est en premier lieu bien dormir, ensuite il faut protéger le lieu pour qu’il soit sûr et enfin donner des médicaments », souligne le neurologiste.

Le somnambulisme peut également être associé à d’autres maladies, pouvant être caractérisé comme somnambulisme secondaire.