Jéssica Botelho

« Non aux drogues ! », affirment des élèves de la LBV.

Jéssica Botelho

10/06/2014 à 17:12, Mardi | Mis à jour le 22/09 à 16:07

Pour des motifs variables allant du cancer à la violence, plus de 3,3 millions de personnes sont mortes à cause de la consommation d’alcool en 2012, d’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). La prévalence annuelle de la consommation d’alcool est nettement supérieure à la moyenne mondiale en Europe (69 %), dans les Amériques (58 %) et dans la région du Pacifique occidental telle qu’elle est définie par OMS (56 %). En outre, la dépendance aux drogues licites, telles que le tabac et l’alcool sont responsables à elles deux pour 8,1 % des problèmes de santé dans tout le monde.

+ Lisez l’article de l’éducateur Paiva Netto « Lutter contre les drogues et l’alcoolisme »

Attentive à ces statistiques, la Légion de la Bonne Volonté (LBV) organise constamment des cours et des activités dans ses écoles, en particulier avec les jeunes afin de modifier le cadre actuel des drogues. Le thème, abordé dans la discipline de Actualité en débat*1 s'enrichit grâce aux propres élèves qui font des recherches et rapportent des informations, des données scientifiques pour débattre et pour sensibiliser d’autres jeunes. Slogans, vidéos, charges et publicités sont quelques uns des matériaux produits.

Pedro Rio

Pour la LBV, l´éveil de la jeunesse à ce rôle est très important car il offre aux jeunes des espaces pour montrer leurs travaux, comme le Super réseau de communication Bonne Volonté*2, qui a soutenu l´enregistrement d´un programme de TV avec des élèves de 3ème année du lycée de l’Institut d’Éducation José de Paiva Netto, à São Paulo (Brésil). À cette occasion, la jeune, a signalé que « les données sur les drogues sont les plus alarmantes. Aujourd´hui, même des enfants sont internés à cause de leur consommation d’alcool. C’est incroyable ! ».

Pedro Rio
Letícia Lopes, 17 ans.

L’éloignement familial, l’exclusion, la criminalité et la dépression ont été quelques unes des conséquences de la dépendance chimique signalées dans les recherches exposées en salle de classe. Pour l’élève Pedro Furtado, 17 ans, « les problèmes causés par les drogues sont bien supérieurs à ce que l’on imaginait. Ce qu’on peut voir des problèmes physiques, par exemple, n’est que la pointe de l’iceberg. Les drogues licites, autorisées par la loi, ainsi que les autres, illicites, provoquent des problèmes psychologiques, sociaux, familiaux et spirituels ».

« Il est important de souligner la divulgation d´un sujet aussi sérieux que ce soit dans les réseaux sociaux ou les médias, qui ont un rôle fondamental pour la formation de l’opinion. Mais ce n´est pas un rôle qui incombe à nous seuls, l’État doit également investir dans l´Éducation qui est la base sociale pour que les gens ne s´enfoncent pas dans ces vices. Et aussi parce que dans la majorité des cas, cela commence dans des écoles où il n´y a pas de sécurité », rappelle Michael William, 17 ans. 

Pour Eric Fiedler, 18 ans, bien réfléchir et avoir un esprit critique sont deux choses indispensables pour un jeune avant d´agir : « Est-ce que se droguer et mettre fin à une vie entière à cause de l´adolescence, une période si courte en vaut la peine ? », se demande ce jeune.

« Sachez dire non ! N’ayez pas peur de dire non. C’est essentiel, simple et efficace », conseille Rafael Pacheco, 18 ans. Et Letícia complète : « Tous les jeunes ont des rêves et le chemin des drogues ne fait que détruire ces rêves. Il y a tant de choses à essayer dans la vie qui sont bien meilleures que les drogues ! ». Diego Lemos, 17 ans, raconte sa propre expérience : « Je peux dire en toute sincérité que j’ai des amis d’enfance qui sont aujourd’hui dans le monde des drogues. Et je n’ai pas de regrets de ne pas les y avoir suivis car je savais que cela n’allait pas me faire du bien. Si je n’avais pas eu cet appui de l’école, mon destin ne serait pas le même ».

Pedro Rio
La directrice de l’Ensemble Éducatif de la Bonne Volonté, Suelí Periotto.

Sur le thème traité avec les étudiants, la directrice de l’Ensemble Éducatif de la Bonne Volonté, Suelí Periotto, en doctorat d’Éducation à la PUC-SP, a affirmé que « souvent, le jeune cède à sa conscience et accepte une drogue car il n’est pas spirituellement ancré dans ses convictions, dans son bien-être qui doit toujours être préservé. Lorsque nous commençons à le nourrir intérieurement, la connaissance intellectuelle et les recherches sont plus illuminées et plus amples ».

Dans son article « Combattre les drogues et l’alcoolisme », le président de la LBV, l’éducateur Paiva Netto explique : « C’est très tôt que l’on apprend comme est ingrat le sort que les drogues et l’alcool réservent aux créatures. Leurs conséquences lamentables sautent aux yeux de tout le monde. Il suffit de voir le nombre de victimes sur les routes, le malheur au sein des familles, les coûts très élevés qu’ils entraînent pour le système de santé. (...) Les initiatives qui visent à traiter avec humanité ceux qui sont tombés dans les pièges de l’addiction ou à prendre en charge la prévention de ces maux méritent tout notre soutien et notre encouragement. Lutter contre ce qui fait mal aux gens est aussi une charité légitime. ».

L’Institut d’Éducation José de Paiva Netto est localisé Av. Rudge, 700 – Bom Retiro, São Paulo (Brésil). Pour toute autre information, écrivez à : francais@boavontade.com.

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*1 L’enseignement Actualité en débat — La discipline Actualité en débat, créée par l’éducateur Paiva Netto, invite les élèves à des activités de recherche et de discussion de sujets importants du quotidien. Elle est appliquée dans les réseaux d’enseignement de la Légion de la Bonne Volonté dans tout le pays et à l’étranger.

*2 Super Réseau Bonne Volonté de Communication — Composé par Super Rede Boa Vontade de Rádio (Super Réseau Radiophonique Bonne Volonté), Boa Vontade TV (Bonne Volonté TV), Rede Educação e Futuro de Televisão (Réseau Éducation et Futur de télévision), TV Ecumenismo (TV Œcuménisme), Gravadora Som Puro (Maison d’enregistrement), Editora Elevação (Maison d’édition) et Portal Boa Vontade (Portail Bonne Volonté).

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Habitudes qui aident à combattre les changements climatiques

Jéssica Botelho

30/05/2014 à 10:39, Vendredi | Mis à jour le 22/09 à 16:07

Le réchauffement global est la conséquence du mode de production et du mode de vie de la société mondiale. Saviez-vous que la plus grande partie des émissions de gaz toxiques provient de la déforestation, de l’utilisation du sol pour l’agriculture et l’élevage et de la consommation de carburants dans les transports ? C’est pourquoi nos choix ont un impact direct sur le réchauffement global. Que pouvons-nous faire pour changer ? À suivre quelques suggestions ; partagez aussi les vôtres avec nous !

 

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La voix du jeune : le Sida sans préjugé

Jéssica Botelho

29/11/2013 à 15:00, Vendredi | Mis à jour le 22/09 à 16:07

Que feriez-vous en découvrant que quelqu’un de votre famille est porteur du HIV ? Vous éloigneriez-vous de lui ou l’aideriez-vous ? Réagiriez-vous avec préjugés ? L’équipe du Portail Bonne Volonté a été jusqu’à l’Institut d’Éducation José de Paiva Netto, à São Paulo (Brésil), demander aux élèves du Lycée ce qu’ils pensent sur le sujet.

LISEZ EN OUTRE :
- Article du journaliste Paiva Netto : « Sida — la lutte ne doit pas faiblir »
- Vivre avec le VIH : « c’est un défi surmonté chaque jour ».

Alors que par beaucoup le thème est encore tabou, parler du VIH n’est pas un problème pour ces jeunes. Et ce, parce que, dans toutes les écoles de la Légion de la Bonne Volonté (LBV), leur méthodologie propre inclue l’enseignement Questions actuelles en débat*, où les jeunes développent des recherches et des débats autour du sujet (ce qu’il est, comment est-il transmis, comment le traiter et, évidemment, la prévention), sans honte ou crainte de s’informer, ils arrivent à des conclusions intéressantes.

João Nery

« Sida — le virus du préjugé agresse plus que la maladie ».

 

Souvent, les personnes excluent le porteur du VIH par manque de connaissances, et, à partir de là, naît le préjugé. « Il existe des mythes au sujet de la contamination qui doivent être rompus. Beaucoup de personnes discriminent les personnes atteintes du Sida justement par complet manque de connaissances sur la maladie », commente Sabrina Caetano, âgée de 17 ans.

Selon l’opinion de Priscila Mendes, 17 ans, le préjugé souffert par le porteur du VIH est grave et « peut venir de sa propre famille qui, de même que la société, peut, très souvent, le juger au lieu de l’accueillir et le comprendre ». Cette posture a pour résultat « l’abandon qui affecte encore plus le porteur du virus. C’est à ce moment qu’il a le plus besoin d’appui et de solidarité », complète Rene Clemente, 17 ans.

Même pendant le traitement, la personne porteuse du VIH peut et doit vivre normalement, sans abandonner sa vie affective et sociale. Elle a également le droit de travailler, flirter, se promener, se divertir et se faire des amis. C’est ce que ratifie Amy de Souza, 17 ans : « Le porteur du virus peut fréquenter les autres personnes, la société. S’il touche ou simplement se communique avec quelqu’un d’autre, il ne transmettra pas la maladie ».

L’élève Matheus Araújo, 18 ans, rappelle qu’il existe des maladies qui tuent beaucoup plus que le Sida — comme, par exemple, le diabète, qui, au Brésil, tue quatre fois plus, d’après le Ministère de la Santé — et, il en existe d’autres qui peuvent être encore plus contagieuses, transmises dans l’air, comme c’est le cas de la grippe. Toutefois, le préjugé contre les porteurs du VIH est devenu très agressif. « Pendant le cours, le professeur a montré une vidéo qui simulait qu’un siège du métro était destiné exclusivement aux porteurs de VIH, et plusieurs personnes passaient et ne s’asseyaient pas. Cela montre l’ignorance des personnes, car une personne grippée est plus dangereuse pour les autres, dans cette situation, qu’un porteur de VIH », donne comme exemple l’éduquant.

D’après le rapport du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), les porteurs du VIH vivent plus et les décès liés à la maladie diminuent, à cause de l’efficacité de la thérapie antirétrovirale. Il faut commémorer les progrès de l’accès au traitement, mais nous ne pouvons pas oublier que plus de 35 millions de personnes dans le monde vivent encore avec le VIH. Et les nouvelles générations ont besoin de cette connaissance : « L’enseignement Actualité en débat est un espace de réflexion sur nos attitudes et de formation d’un futur meilleur pour nous et pour les nouvelles générations. Les jeunes peuvent parcourir des faux chemins mais qui pourraient être évités s’ils avaient un espace comme celui-ci, pour faire attention et pour dialoguer sans préjugés », défend Priscila Mendes.

Pour Carolina Santos, 18 ans, « les cours de ce genre devraient, par loi, être inclus dans les écoles, car il manque informations, intérêt et empathie. Sinon, l’ignorance et les préjugés augmentent chaque jour plus ». Et, Marcus Vinicius Scolari, 17 ans, complète : « La discrimination, non seulement contre les porteurs du VIH, mais contre n’importe quoi, que ce soit religion, option sexuelle, ethnie, situation socioéconomique, ne devrait pas exister, car nous sommes tous des être humains, avec nos qualités et nos défauts. Nous devons respecter toutes ces différences ».

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*L’enseignement "Questions actuelles en débat" — La discipline Questions actuelles en débat, créée par l’éducateur Paiva Netto, invite les élèves à des activités de recherche et de discussion de sujets importants du quotidien. Elle est appliquée dans les réseaux d’enseignement de la Légion de la Bonne Volonté.

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Contre le gaspillage alimentaire en faveur de la Planète Terre

Jéssica Botelho

16/10/2013 à 10:43, Mercredi | Mis à jour le 22/09 à 16:07

« Dans un monde de sept milliards d'individus qui devraient passer à neuf milliards en 2050, le gaspillage de la nourriture n'a aucun sens économique, environnemental ou éthique », affirme le directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), Achim Steiner.

L’impact du gaspillage alimentaire n’est pas seulement financier. Du point de vue environnementale, il mène au gaspillage des produits chimiques, tels que les fertilisants et les pesticides et de carburant utilisé pour le transport. Il crée également des déchets organiques, libérant plus de méthane — un des gaz à effet de serre les plus préjudiciables à l’environnement. D’après l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO)*, à chaque année 1,3 milliards de tonnes d’aliment sont gaspillés. En outre, 1 personne sur 7 dans le monde va au lit en ayant faim et plus de 20 000 enfants de moins de 5 ans meurent chaque jour de faim.

Ces données, qui enoncent une réalité préoccupante, peuvent être réduites à partir d’initiatives simples de consommateurs et de commerçants de détail alimentaire de proximité, telles que diminuer de façon drastique la quantité d’aliments gaspillés et aider à construire un futur durable. C’est ce qu’a renforcé cette année, en 2013, la campagne des Nations Unies pour la Journée Mondiale de l’Environnement (le 5 juin), avec l’appui de l’organisation internationale de développement des droits sur la protection des consommateurs — Consumers International (CI) —, dont le slogan était : « Pensez-Mangez-Préservez ».

CONSOMMATION DURABLE

C’est un concept chaque fois plus discuté qui se propose en résumé de « faire + et mieux avec moins » à travers la réduction de l’utilisation de ressources naturelles. Il est essentiel que nous changions les niveaux de vie actuels et que nous nous efforcions d’adopter des solutions innovantes et créatrices sur la forme d’utiliser et de consommer des produits et services. Il est nécessaire de montrer que la chaîne alimentaire, depuis la production jusqu’à la consommation, ne doive pas permettre le profit comme un objectif dans aucune étape du processus, comme propose l’agro-écologie. « Toute activité humaine provoque un type d’impact quelconque sur l’environnement. Nous sommes les uniques êtres qui détruisent notre propre environnement, de manière intentionnelle. (…) L’idée [de l’agro-écologie] est que nous puissions restaurer l’environnement. Que nous maintenions nos moyens d’existence, notre maison, notre vie, mais aussi que nous permettions aux autres êtres et à la planète de survivre », éclaircit la coordonnatrice de projets de l’ONG brésilienne SerrAcima, Maria Teresinha. 

Le journaliste, homme de la radio et écrivain Paiva Netto, président de la Légion de la Bonne Volonté (LBV), affirme dans son article « Façon pour atteindre le progrès » : « Au Troisième Millénaire, qui a… mille ans, un jour, tous devront comprendre que spiritualiser les créatures, et, par conséquent, en élevant leur condition morale, est l’unique forme d’atteindre le progrès — qui ne soit pas celui de la destruction — pour toute la Planète. »

 

La LBV, une organisation de la société civile qui développe son travail dans 7 pays, comprend que la transformation de la planète début dans l’éducation et la rééducation de chaque habitant. C’est pourquoi, depuis la décade de 1980, l’Institution insiste à exposer dans toutes ses unités – écoles, Centre Communautaires et Foyers pour Personnes Âgées – et dans toutes ses campagnes de sensibilisation et mobilisation sociale, la pensée de son dirigeant : « La miette d’aujourd’hui est le repas abondant de demain ». Ainsi, les enfants, les jeunes, les adultes et les personnes âgées sont engagés à penser en distribution et en utilisation correcte des aliments. Avoir des habitudes responsables et réfléchir sur l’importance de l’utilisation correcte des réssources, en évitant le gaspillage, est un pas décisif pour pouvoir vivre sur une planète durable.

Commençons maintenant à changer nos habitudes, en suivant les quelques conseils ci-après :


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* Global Food Losses and Food Waste - FAO, 2011
The environmental crisis: The environment’s role in averting future food crisis – UNEP, 2009

 

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